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Pourquoi et comment se former à la construction écologique ?

Hugues Verneau Actualité Ghara

La nouvelle norme RE 2020 va transformer le secteur de la construction et créer des emplois.

De façon générale le monde du bâtiment est en train de subir une transformation majeure avec l’arrivée de la nouvelle règlementation RE 2020 (règlementation énergétique) qui à la différence des précédentes RT (règlementation thermique) va prendre en compte le type de matériaux utilisés dans la construction. Se former à la construction écologique et aux nouvelles techniques de conception et de construction est une priorité dans ce contexte.

Article : Le pétrole vient du soleil

La technique l’Analyse en Cycle de Vie (ACV) va prendre une part importante dans la nouvelle règlementation. Cette analyse vient prendre en compte l’énergie nécessaire à la production des matériaux ainsi qu’à leur retraitement en fin de vie.

En d’autres termes l’utilisation des matériaux bio-sourcés et géo-sourcés va être de plus en plus importante avec une augmentation graduelle de leur utilisation jusqu’en 2050 ou la norme aura atteint son objectif final. Tout ceci n’est pas encore fixé par les textes mais c’est la direction que prend la RE 2020.

Les organismes de formation à la construction écologique doivent répondre présents

Face à ces changements majeurs, qui font trembler les professionnels du bâtiment conventionnel, la formation va tenir un rôle crucial pour accompagner cette transformation.

Lire aussi : Comment est né le stage ossature bois de Ghara ?

Jusqu’ici l’écoconstruction représentait une minuscule part des logements et des bâtiments tertiaires construits chaque année. Quelques professionnels et associations engagés défendent des techniques et des traditions que les grosses entreprises ignorent purement et simplement depuis des années.

La loi va bientôt contraindre les majors du BTP à s’intéresser de près aux savoir-faire et à l’expérience développés dans le petit monde de la construction écologique. Il va falloir des personnes compétentes pour construire et concevoir dans des matériaux « nouveaux » comme le bois, la paille ou la terre.

Cette transformation passe forcément par la formation. Ghara organise la transmission des compétences pour permettre à ceux qui savent, ceux qui expérimentent depuis des décennies l’écoconstruction, de transmettre leurs compétences à toutes les personnes souhaitant participer à ce changement.

Voici pourquoi il est important de se former à la construction écologique

Dans notre économie le mot changement est souvent synonyme d’opportunité. La RE 2020 est un changement important qui va entrainer un besoin massif de compétences et d’expériences dans toute l’industrie du bâtiment. De la fabrication des matériaux biosourcés à la pose de la dernière pierre une grande partie des métiers qui recruteront dans 5 ans n’existent pas encore.

C’est sur la base de cette analyse que les premiers organismes de la formation professionnelle de l’écoconstruction se sont fédérés pour unir leur force sous la bannière de la Fédération Eco-construire. Ils ont par exemple créé la certification OPEC (ouvrier professionnel en éco-construction), un titre de niveau CAP. On retrouve 17 membres souvent sous un format associatif, car c’est bien le monde associatif qui porte depuis toujours les valeurs et les techniques de l’éco-construction.

Comment bien choisir sa formation professionnelle ?

Evaluer votre besoin est certainement la phase la plus importante. La formation vient en réponse à un écart de compétence qui permet d’atteindre un objectif. Pour un architecte un objectif pourrait être par exemple :

  • Je souhaite gagner un concours d’architecte.
  • Je souhaite changer de marché ou de type de bâtiment.
  • J’ai des manques ou des incertitudes dans le conseil que je donne à mes clients.
  • Je souhaite comprendre une nouvelle règlementation pour mettre ma pratique en accord avec la règlementation.

Cette (auto-)évaluation du besoin de formation vous permettra de choisir une formation qui va réellement améliorer votre pratique professionnelle.

Vous devez lire le programme

et vous assurer que le programme convienne le plus possible aux compétences que vous souhaitez acquérir. Ce programme doit être le plus détaillé possible et indiquer ce que vous saurez faire après la formation.

Vérifier que l’OF (organisme de formation) dispose bien d’un NDA

(Numéro de Déclaration d’Activité) ce qui vous assure que l’entreprise est bien enregistrée sur les registres de la préfecture. La mention suivante doit être présente sur les documents commerciaux ou sur le site internet :

« enregistré sous le numéro 52440894044. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’état. »

Ceci est une première piste pour vous assurer de la qualité de l’organisme qui va assurer votre formation. Néanmoins ce numéro est obtenu sur la base d’une simple déclaration.

Si l’organisme est « Datadocké », c’est un signal un peu plus fiable

pour vous indiquer la qualité des formations. Si l’OF est référencé dans le Datadock alors votre formation peut être financée par les OPCO (OPérateur de COmpétence). Le monde de la formation est plein d’acronymes quelque peu barbares. Le contrôle qualité du Datadock est réalisé sur 21 points ce qui assure un solide contrôle. D’autres labels peuvent permettre d’assurer une meilleure prise en charge de votre formation ; ils sont délivrées par les branches professionnelles.

L’appréciation des anciens stagiaires

Cela reste la meilleure façon de déterminer la qualité de l’organisme de formation.

Comment inclure le développement durable dans mon métier ? Les formations courtes

Il existe une multitude de formations courtes et il ne serait pas pertinent de tenter d’en faire la liste exhaustive ou de louer les qualités de tel ou tel organisme de formation.

Par formations courtes je fais référence à des formations de 2 à 10 jours qui permettent de faire évoluer votre pratique professionnelle, permettent de vous former ou de vous perfectionner sur une technique spécifique. Il s’agit de compétences qui viendront compléter des compétences déjà acquises.

Ghara propose toutefois des stages destinés à tous (pas de prérequis, pour professionnels et particuliers) qui permettent de développer une compétence précise comme par exemple :

Dans une formation de quelques jours il est important de cibler précisément les compétences que vous allez acquérir. Si le dispositif pédagogique est bien conçu il est possible de les rendre très efficace.

Se former à la construction écologique ne va rien vous coûter car le secteur est la priorité du gouvernement en matière de financement des formations.

Comment travailler dans l’éco-construction ? Les formations longues

La formation est excellent moyen de parvenir au métier de nos rêves mais il n’est pas le seul. Beaucoup de professionnels en activité sont arrivés dans le secteur par une évolution lente de leur profession.

Une formation longue reste la façon la plus efficace et la plus sûre pour travailler dans la construction écologique. Voici quelques métiers pour lesquelles il existe des formations longues :

Les formations niveau BEP/CAP

  • Ouvrier-ère Professionnel-le en Ecoconstruction (OPEC)
  • Ouvrier-ère Professionnel-le en Restauration du Patrimoine (OPRP)
  • Maçon terre crue
  • Constructeur bois
  • Charpentier bois
  • Technicien en étanchéité et isolation thermique du bâtiment

Les formations niveau BAC

  • Chef d’équipe en construction durable (ancien chef d’équipe en performance énergétique du bâtiment – technicien BBC)
  • Matiériste Coloriste en décor de sols
  • Matiériste Coloriste en décor mural
  • Technicien études en construction bois
  • Vendeur conseiller commercial en matériaux pour la construction durable
  • Plombier-chauffagiste installateur conseil en énergies renouvelables
  • Technicien valoriste des ressources du batiment

Les formations niveau License

  • Coordinateur en rénovation énergétique et biosourcée (CREB)
  • Designer Texture et Matière

Les formations niveau Master

  • Chargé.e de projet Énergie et Bâtiment Durables
  • Conducteur de travaux construction bois

Beaucoup de ces formations longues ne sont plus actives sur le RNCP (Répertoire national des compétences). L’organisme de formation que vous choisirez sera le plus à même de vous orienter vers la formation longue qui vous conviendra le mieux. Il est aussi possible de consulter des statistiques comme le taux de réussite ou le taux d’emploi après la formation.

Vous aurez sans doute remarqué que plusieurs formations ont des intitulés tout à fait classiques comme « Peintre Décorateur ».

Cela vient du fait que de nombreux métiers du bâtiment peuvent intégrer la responsabilité environnementale sans être complètement transformés. Développer une sensibilité pour certains matériaux ou certaines techniques est à la portée de tous et toutes. Alors sautez le pas et formez-vous, informez-vous pour retrouver du sens dans votre profession.

Articles écoconstructions

Quel(s) potentiel(s) pour la terre crue ? (1/2)

A l’échelle architecturale : des matériaux issus du site de projet C’est lors d’un road trip Corse que j’ai eu l’opportunité de découvrir in situ le projet du Mantinum, d’Antoine Dufour architectes et de Buzzo Spinelli architecture, agences toutes deux lauréates des AJAP [2] 2016. Si je vous évoque ce bel aménagement hors France métropolitaine mettant en œuvre des matériaux locaux et redonnant de la perméabilité à l’espace public, ce n’est pas dans le but de promouvoir les transports aériens qui sont, nous le savons tous, relativement polluants. Cela n’aurait pasgrande cohérence au vu des enjeux environnementaux que nous défendons ici, c’est pourquoi je me suis rendue sur l’île de beauté en voilier [3] !Mais pour revenir à l’aménagement dont je voulais vous décrire les qualités, il s’agit donc de la reconquête des remparts de Bastia.
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Tour français des chantiers participatifs 2/5

Au delà de ces 6 domaines de compétence en région, Fibois s’intéresse aux données du bois en France et nous fait un état des lieux de la ressource de bois française en comparaison avec les autres pays Européens. Cet état des lieux reflète un grand positivisme pour inciter notre générations à se tourner vers cette filière pleine de richesse. Certains de ses chiffres clés sont présentés sur l’image ci-contre que l’on peut retrouver sur leur site.
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Tour français autour des chantiers participatifs 1/5

Au delà de ces 6 domaines de compétence en région, Fibois s’intéresse aux données du bois en France et nous fait un état des lieux de la ressource de bois française en comparaison avec les autres pays Européens. Cet état des lieux reflète un grand positivisme pour inciter notre générations à se tourner vers cette filière pleine de richesse. Certains de ses chiffres clés sont présentés sur l’image ci-contre que l’on peut retrouver sur leur site.
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Perméabiliser les espaces publics (2/2)

A l’échelle architecturale : des matériaux issus du site de projet C’est lors d’un road trip Corse que j’ai eu l’opportunité de découvrir in situ le projet du Mantinum, d’Antoine Dufour architectes et de Buzzo Spinelli architecture, agences toutes deux lauréates des AJAP [2] 2016. Si je vous évoque ce bel aménagement hors France métropolitaine mettant en œuvre des matériaux locaux et redonnant de la perméabilité à l’espace public, ce n’est pas dans le but de promouvoir les transports aériens qui sont, nous le savons tous, relativement polluants. Cela n’aurait pasgrande cohérence au vu des enjeux environnementaux que nous défendons ici, c’est pourquoi je me suis rendue sur l’île de beauté en voilier [3] !Mais pour revenir à l’aménagement dont je voulais vous décrire les qualités, il s’agit donc de la reconquête des remparts de Bastia.
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Perméabiliser les espaces publics (2/2)
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Réemploi des Matériaux : Un Impératif Écologique dans le BTP à Marseille

Les architectes et bureaux d’études sont essentiels pour favoriser le réemploi des matériaux de construction, certains sont spécialisés dans le domaine du réemploi. Leur rôle inclut la conception de bâtiments avec des matériaux existants et locaux, la collaboration avec les entreprises de déconstruction, et l’éducation des clients sur les avantages environnementaux. Ils encouragent l’innovation, la traçabilité des matériaux et la circularité, contribuant ainsi à réduire l’impact environnemental de l’industrie du bâtiment. À travers des choix judicieux, la documentation des matériaux et la recherche continue, ils façonnent une approche plus durable en intégrant des principes de réutilisation dans la construction.
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L’Éco-village, un autre modèle pour faire communauté

Les premières discussions sur le sujet éclosent vers la fin des années 90. BedZED répond à la politique du moment : concevoir une communauté écologique. Un ensemble d’acteurs s’activent sur le projet comprenant politiciens, architectes, ingénieurs, environnementalistes, urbanistes, sociologues, etc. D’après l’étude de l’Agence de développement et d’urbanisme les principaux objectifs sont de : ...
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L’Éco-village, un autre modèle pour faire communauté
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Perméabiliser les espaces publics : un enjeu fort pour notre confort d’usages d’aujourd’hui et de demain (1/2)

Au sein de la métropole de Saint-Etienne, le Parc François Mitterrand a fait l’objet d’une transformation réfléchie il y a une dizaine d’années par l’Atelier Alexandre Chemetoff dans le cadre du plan guide pour l’ensemble de la ZAC Manufacture Plaine Achille. Au sein de ce parc, le dessin des sols répond par ailleurs à des enjeux de sobriété en terme de matière (utilisation du béton balayé, du pavé ponctuellement...) mais aussi dans le dessin par l’apport de perméabilité dans le traitement des sols (seuils, pavés enherbés, disparition de la bordure etc...).
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Perméabiliser les espaces publics : un enjeu fort pour notre confort d’usages d’aujourd’hui et de demain (1/2)
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La paille hachée : un nouveau souffle pour la construction écologique

Comme présenté précédemment, l’avantage principal de la paille hachée réside dans sa manipulation facilitée. L’amélioration du confort de travail est considérable, bien qu’il soit recommandé de laisser la mise en œuvre à une entreprise expérimentée. Au-delà de cet aspect, cette technique d’isolation possède de nombreux autres avantages. Ce matériau est adapté à la fois pour une mise en œuvre sur chantier ou en atelier pour de la préfabrication. De plus, nous avons vu qu’il pouvait être utilisé dans toute sorte de parois, mais ce n’est pas tout. Plus spécifiquement, la paille hachée est un matériau particulièrement adapté pour le bâti ancien (avant 1948). L’insufflation créée un matériau homogène qui prend toutes les formes possibles : son format « vrac » lui permet de s’adapter aux surfaces non planes des vieux murs.
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La paille hachée : un nouveau souffle pour la construction écologique
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Construction Écologique, Réemploi et Construction Participative :

Pour le collectif Parenthèses, architectes, graphistes, ingénieurs, scénographes et menuisiers, l’urgence est aussi au réemploi. Et quoi de mieux que le mobilier urbain pour sensibiliser le public ? Après le constat désastreux des déchets collectés à la fin des festivals, jusqu’à 100 tonnes pour un festival, le collectif se mobilise : sensibilisation, prototype, campagne Ulule, collecte de fonds. L’objectif : donner une nouvelle vie aux tentes cassées ou abandonnées par les festivaliers, tout en sensibilisant au réemploi. Le collectif imagine alors un mobilier déclinable en 6 fonctions : assises, banc, table, jeux, mange-debout et hamac ; le tout en réemploi et matériaux biosourcés et récupérés. On y découvre un double-toit et des arceaux provenant des tentes abandonnées, des coussins imaginés à partir des toiles de sol des mêmes tentes et rembourrés avec les déchets d’un matériau déjà recyclé : Le Pavé (à découvrir !). La structure porteuse est, quant à elle, réalisée avec des chutes de bois en contreplaqué. Enfin, les éléments d'accroche sont imprimés en 3D par un fil à base de bioplastique : une matière fabriquée par la société NaturePlast, qui utilise coquillages, marc de café ou encore blé pour produire le fil ! Ici, rien ne se perd, tout se transforme, et plusieurs fois !
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Construction Écologique, Réemploi et Construction Participative :
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La climatisation naturelle, une technique ancestrale.

Avez-vous déjà entendu parler de masse thermique, calorie et mouvement d’air chaud et froid, de tour des vents, de cheminées solaire ou encore, de puits canadien ou provençal ? Dans cet article, on vous explique tout en s’intéressant plus particulièrement à deux manières de produire de l’air frais avec des systèmes écologiques qui peuvent être conçus pour des constructions neuves ou existantes !
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La climatisation naturelle, une technique ancestrale.
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Construire avec les ressources de proximité, l’exemple des briques de sel en Bolivie

La Bolivie, pays d’Amérique Latine sur lequel porte notamment la suite de cet article, abrite dans le Sud-Ouest de son territoire, le plus grand et le plus haut désert de sel de la planète : le salar d’Uyuni. Culminant à plus de 3650m d’altitude, au niveau de l’Altiplano bolivien au sein de la cordillère des Andes, ce dernier représente en terme de superficie l’équivalent de la surface de l’Île de France, soit presque 12 000 km² ! Dur de se rendre pleinement compte de ces données chiffrées mais toujours est-il que cela en fait la réserve de sel la plus importante de la planète. Lorsque nous partons à la découverte du Salar en ce quatrième jour de road trip après la traversée des paysages du Sud-Lipez, le jour se lève à peine et le décor semble en effet se prolonger à l’infini. Les quelques lumières des habitations et villages alentours s’éloignent peu à peu et il devient impossible de distinguer de quelle direction nous sommes partis.
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Construire avec les ressources de proximité, l’exemple des briques de sel en Bolivie
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Mycélium & Architecture

Notre industrie doit abandonner les méthodes et processus traditionnels de production de matériaux et se tourner vers de nouvelles hypothèses constructives. À l'heure actuelle, la collaboration avec les organismes vivants sonne comme l'une des plus prometteuses solutions d'avenir. Depuis plus de 3,8 milliards d'années, ceux-ci continuent à se développer tout en s'adaptant à l'environnement, en faisant ainsi un modèle de résilience et de durabilité incomparable.Parmi ceux-ci, le champignon, apparu sur Terre depuis plus de 715 millions d'années, n'a cessé d'attirer et d'intriguer l'espèce humaine par ses propriétés tout à fait extraordinaires. Toxiques, comestibles ou hallucinogènes, ils effraient tout autant qu'ils fascinent. Ils intéressent aujourd'hui les chercheurs et chercheuses par leurs possibilités de démultiplication, de régénération, leur adaptation à toutes épreuves et leurs caractéristiques techniques, notamment dues à leur partie végétative : le mycélium.
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Comprendre le biorégionalisme

Née dans les années 70 aux Etats-Unis, la définition de la biorégion s’oppose à la conception française qui divise le territoire selon des limites administratives et politiques. En effet, on parle ici d’une portion d’espace terrestre dont les frontières sont définies par des éléments et processus naturels, comme la topographie, l’hydrologie ou encore le climat. On y retrouve ainsi des écosystèmes spécifiques et uniques, des types de sols particuliers et des manières d’habiter propres au territoire, et donc une architecture dite vernaculaire. Pour l’essayiste américain Kirkpatrick Sale, qui a fait de la biorégion un de ses fers de lance, c’est «un lieu défini non par les diktats humains mais par les formes de vie, la topographie, le biotope ; une région gouvernée non par la législature mais par la nature».
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Comprendre le biorégionalisme
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Écologique et préfabriqué, un habitat alternatif

Dans la construction "traditionnelle", les matières premières sont transportées et transformées directement sur site. À l’inverse dans la construction "préfabriquée" elles sont amenées dans un atelier ou une usine, à l’écart du lieu d’édification. Ces ressources serviront à fabriquer les modules ou éléments architecturaux qui seront, plus tard, assemblés lors du chantier. Cette façon nouvelle de réaliser l’architecture apparaît au XXème siècle. Elle prend toute son ampleur dans les années 1940, après la Seconde Guerre Mondiale.
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Écologique et préfabriqué, un habitat alternatif
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Un modèle de ville durable : le ksar de Tafilelt

De nombreux jardins de quartier parsèment la ville, créant ainsi des îlots de fraîcheur. À une plus grande échelle, un "éco-parc" a été conçu pour encourager la biodiversité. Chaque résident qui s'installe dans la cité est invité à planter un dattier, un arbre fruitier et un arbre d'ornement, dont il peut récolter les bienfaits. De plus, l'éco-parc abrite divers animaux qui sont nourris grâce au tri sélectif effectué par les habitants. En retour de leur participation au tri, ces derniers reçoivent des produits tels que du lait, des œufs ou même de la viande.
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Un modèle de ville durable : le ksar de Tafilelt
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Le réemploi des matériaux de construction

Les architectes et bureaux d’études sont essentiels pour favoriser le réemploi des matériaux de construction, certains sont spécialisés dans le domaine du réemploi. Leur rôle inclut la conception de bâtiments avec des matériaux existants et locaux, la collaboration avec les entreprises de déconstruction, et l’éducation des clients sur les avantages environnementaux. Ils encouragent l’innovation, la traçabilité des matériaux et la circularité, contribuant ainsi à réduire l’impact environnemental de l’industrie du bâtiment. À travers des choix judicieux, la documentation des matériaux et la recherche continue, ils façonnent une approche plus durable en intégrant des principes de réutilisation dans la construction.
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La gestion écologique de l’eau dans les bâtiments

Entre 2010 et 2019, 26 % de la consommation d’eau concernait les ménages, les reste allait aux agricultures et aux industries. À domicile, l’utilisation principale vient de l’hygiène corporelle (39 %), puis des toilettes (20 %), puis de la lessive et de la vaisselle (11 % chacun), suivi de la cuisine et de l’arrosage du jardin / de la voiture (6 % chacun), pour finir avec l’eau bue qui représente uniquement 1 %. À noter que l’OMS estime qu’un individu a besoin de 50 litres d’eau par jour pour vivre décemment et au-delà de 100 litres, on peut parler de gaspillage. Nous avons donc une consommation démesurée en France.
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La gestion écologique de l’eau dans les bâtiments
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Circuits courts des matériaux 2/2 : cas concrets

A mes yeux, l’architecture est une discipline passionnante car elle est vaste, elle nous incite à adopter une vision transcalaire du projet, à être des explorateurs. Le rôle de l’architecte, c’est de penser le projet dans sa globalité, dans son rayonnement à la grande échelle, comme dans son aspect le plus fin. Notre rôle est de comprendre et dévoiler toute sa complexité et d’en explorer toutes les facettes.La matérialité possède rien qu’à elle, une belle complexité dont on ne peut faire l’impasse dans la pensée du projet. Chaque geste effectué dans le maniement de celle-ci, va avoir un impact plus ou moins fort sur un territoire et ses habitants (humains, animaux et végétaux) et sur l’environnement. C’est pourquoi j’accorde de l’importance au processus qu’elle implique, depuis son extraction, jusqu’à sa mise en oeuvre sur le chantier.Forte de quelques expériences, je vais présenter des exemples de circuits courts sur des matériaux que j’ai travaillés de mes mains.
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Circuits courts des matériaux 2/2 : cas concrets
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Circuits courts des matériaux 1/2

"Depuis le début de mes études, je m’attache beaucoup à cette notion de proximité des matériaux car je ne me vois pas envisager de penser le projet d’architecture sans traiter de cette question de provenance et de localité. A mes yeux les deux vont de pair. Il est facile de porter un discours qui prône l’ancrage d’un projet dans son territoire, de respect des us et coutumes propres à une région sans vraiment se soucier ce qu’implique réellement la notion de localité. Mais si l’on s’amuse à gratter la surface et ancrer d’avantage son discours dans le réel, on peut découvrir des facettes du projet bien plus profondes et intéressantes et à terme, légitimer son discours sur le local. Parler de local et de proximité, c’est englober toutes les valeurs du projet qui peuvent s’en rattacher. Pour faire l’exemple, je vais proposer un petit jeu."
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Circuits courts des matériaux 1/2
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Zoom sur les laboratoires CRAterre et Fibois

Au delà de ces 6 domaines de compétence en région, Fibois s’intéresse aux données du bois en France et nous fait un état des lieux de la ressource de bois française en comparaison avec les autres pays Européens. Cet état des lieux reflète un grand positivisme pour inciter notre générations à se tourner vers cette filière pleine de richesse. Certains de ses chiffres clés sont présentés sur l’image ci-contre que l’on peut retrouver sur leur site.
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Zoom sur les laboratoires CRAterre et Fibois
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